Arthrose et arthrite, comment faire la différence ?

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L’arthrose et l’arthrite sont deux pathologies articulaires qui touchent des millions de personnes, affectant leur mobilité et leur qualité de vie.
Comprendre leurs différences et les leviers d’action pour les gérer est essentiel pour soulager les douleurs et prévenir l’aggravation.
L’alimentation, souvent ignorée, joue un rôle clé dans cette gestion et peut transformer le quotidien des patients.

 

1 : Comprendre les bases des deux pathologies.

1.1. Définition et mécanismes de l’arthrose.

L’arthrose est une maladie dégénérative qui affecte les articulations.
Elle résulte principalement de l’usure progressive du cartilage articulaire.
Cette pathologie est la plus fréquente des maladies articulaires chroniques.
Elle touche des millions de personnes dans le monde, surtout à partir de tout âge.
Contrairement à une idée reçue, l’arthrose n’est pas uniquement liée au vieillissement.
Elle peut aussi survenir chez des jeunes personnes, notamment à la suite de traumatismes ou d’un surmenage articulaire.

Le cartilage est un tissu souple et élastique qui recouvre les extrémités des os.
Il permet un mouvement fluide des articulations en amortissant les chocs.
Lorsque ce cartilage se dégrade, les os commencent à frotter directement les uns contre les autres.
Ce frottement provoque des douleurs mécaniques, souvent ressenties pendant ou après une activité physique.
Les zones les plus touchées sont les genoux, les hanches, les mains et la colonne vertébrale.

Le processus dégénératif peut entraîner une inflammation secondaire.
Contrairement à l’arthrite, cette inflammation est localisée et n’entraîne pas de réaction systémique.
Avec le temps, des excroissances osseuses, appelées ostéophytes, peuvent apparaître autour de l’articulation.
Ces ostéophytes (bec de perroquet) limitent la mobilité et aggravent les douleurs.

Plusieurs facteurs favorisent l’apparition de l’arthrose.
L’âge est un facteur majeur, car le cartilage s’amincit naturellement avec le temps.
Le surpoids joue également un rôle clé en augmentant la pression sur les articulations portantes comme les genoux.
Les traumatismes articulaires, qu’ils soient liés au sport ou à des accidents, fragilisent les articulations.
Les déséquilibres hormonaux et certaines professions exigeantes peuvent aussi contribuer à son développement.

1.2. Définition et mécanismes de l’arthrite.

L’arthrite désigne un groupe de maladies inflammatoires qui affectent les articulations.
Contrairement à l’arthrose, l’arthrite est principalement liée à une réaction inflammatoire.
Cette inflammation peut être d’origine auto-immune, métabolique ou infectieuse.
Elle touche souvent plusieurs articulations en même temps et s’accompagne de symptômes systémiques comme la fatigue ou la fièvre.

L’inflammation articulaire se traduit par des douleurs constantes, même au repos.
Les articulations touchées peuvent devenir rouges, chaudes et gonflées.
La raideur articulaire est particulièrement marquée le matin et peut durer plus de 30 minutes.
L’arthrite peut provoquer des lésions irréversibles si elle n’est pas traitée rapidement.

Il existe différents types d’arthrite, chacun avec ses spécificités.
La polyarthrite rhumatoïde est l’une des plus courantes.
Cette maladie auto-immune pousse le système immunitaire à attaquer les tissus articulaires.
Elle touche souvent les petites articulations des mains et des pieds, mais peut aussi atteindre d’autres organes.

L’arthrite psoriasique est une autre forme d’arthrite inflammatoire.
Elle survient chez les personnes atteintes de psoriasis, une maladie de la peau.
Cette pathologie provoque des douleurs articulaires et des lésions cutanées caractéristiques.

La goutte est un type particulier d’arthrite causé par un excès d’acide urique dans le sang.
Cet excès entraîne la formation de cristaux dans les articulations, provoquant des crises très douloureuses.
La goutte touche principalement l’articulation du gros orteil, mais d’autres zones peuvent être affectées.

Enfin, l’arthrite infectieuse, bien que plus rare, est causée par une infection bactérienne, virale ou fongique.
Elle nécessite une prise en charge rapide pour éviter des complications graves.

2 : Différences clés entre arthrose et arthrite.

2.1. Comparaison des symptômes.

Arthrose et arthrite, bien que souvent confondues, présentent des symptômes distincts.
Comprendre ces différences est essentiel pour un diagnostic précis.

Les symptômes de l’arthrose

L’arthrose se manifeste essentiellement par une douleur dite  » mécanique « .
Cette douleur apparaît lors des mouvements et diminue au repos.
Elle est souvent localisée sur des articulations portantes comme les genoux, les hanches ou la colonne vertébrale.
La douleur est généralement modérée au début, mais peut s’intensifier avec le temps, surtout en fin de journée.

Un autre signe caractéristique de l’arthrose est la raideur articulaire.
Cette raideur est particulièrement présente le matin, mais elle disparaît rapidement, généralement en moins de 30 minutes. La reprise de l’activité permet de « réchauffer » les articulations et d’améliorer leur mobilité.

Avec la progression de l’arthrose, une limitation des mouvements peut survenir.
Certaines activités quotidiennes, comme monter les escaliers ou se lever d’une chaise, deviennent plus difficiles.
Des craquements articulaires, appelés crépitements, peuvent également être entendus lors des mouvements.

Contrairement à l’arthrite, l’inflammation dans l’arthrose est secondaire et localisée.
Les articulations ne sont ni rouges ni chaudes, sauf en cas de crise inflammatoire associée.

Les symptômes de l’arthrite

L’arthrite est une pathologie inflammatoire, et ses symptômes s’en distinguent clairement.
La douleur inflammatoire est présente même au repos et peut être plus intense la nuit.
Cette douleur ne s’aggrave pas nécessairement avec l’effort, contrairement à l’arthrose.

Un signe clé de l’arthrite est la raideur articulaire prolongée, surtout le matin.
Cette raideur peut durer plus de 30 minutes, voire plusieurs heures.
Elle s’accompagne souvent d’un gonflement des articulations, visible et parfois douloureux au toucher.

Les articulations touchées par l’arthrite peuvent également devenir chaudes et rouges, témoignant de l’inflammation active. Cette chaleur est absente dans l’arthrose.
De plus, l’arthrite peut s’accompagner de symptômes généraux comme une fatigue intense, une fièvre légère et une perte de poids.

En résumé, l’arthrose provoque des douleurs liées à l’effort et une raideur passagère, alors que l’arthrite se caractérise par une douleur inflammatoire persistante, une raideur prolongée et des signes visibles d’inflammation.

2.2. Diagnostic différentiel

Un diagnostic précis est essentiel pour différencier arthrose et arthrite.
Les traitements étant spécifiques à chaque pathologie, une erreur diagnostique peut entraîner des complications.

Examens cliniques.

Le diagnostic commence par un examen clinique minutieux.
Le médecin interroge le patient sur ses douleurs : leur localisation, leur intensité, leur chronologie et leurs éventuels facteurs déclencheurs.

Dans l’arthrose, la palpation des articulations révèle souvent une sensibilité locale, sans chaleur ni rougeur.
Les mouvements articulaires peuvent être limités, avec des crépitements lors de la mobilisation.

En revanche, dans l’arthrite, les articulations sont souvent gonflées, chaudes et douloureuses au toucher.
Le médecin peut constater une inflammation visible, avec parfois une déformation articulaire dans les cas avancés. L’évaluation de la mobilité articulaire est également importante.
Dans l’arthrose, la restriction est mécanique, tandis que dans l’arthrite, elle est due à l’inflammation.

Examens d’imagerie et analyses biologiques.

Les examens d’imagerie jouent un rôle clé dans le diagnostic différentiel.
La radiographie est souvent l’examen de première intention.

Dans l’arthrose, les radiographies montrent des signes caractéristiques tels que le pincement de l’espace articulaire.
Ce pincement est causé par l’usure du cartilage.
D’autres signes incluent la formation d’ostéophytes (excroissances osseuses) et une sclérose osseuse sous-chondrale.

Dans l’arthrite, les radiographies peuvent révéler une érosion osseuse ou une déminéralisation péri-articulaire.
Cependant, ces signes apparaissent généralement à un stade avancé de la maladie.
L’échographie et l’IRM sont utiles pour détecter l’inflammation des tissus mous ou des épanchements articulaires précoces.

Les analyses biologiques apportent des informations supplémentaires.
Dans l’arthrose, les marqueurs inflammatoires comme la CRP (protéine C-réactive) ou la VS (vitesse de sédimentation) restent normaux.
Des tests sanguins d’inflammation non invasifs peuvent également apporter une vraie solution de départ.
En revanche, dans l’arthrite, ces marqueurs sont souvent élevés, témoignant d’une inflammation active.

Pour certaines formes d’arthrite, comme la polyarthrite rhumatoïde, des tests spécifiques peuvent être effectués.
Le facteur rhumatoïde et les anticorps anti-CCP sont des indicateurs précieux.
Pour la goutte, le dosage de l’acide urique est souvent réalisé.

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3 : Impact des habitudes alimentaires sur l’arthrose et l’arthrite.

L’alimentation joue un rôle fondamental dans la gestion et la prévention des maladies articulaires comme l’arthrose et l’arthrite.
Certains aliments aggravent l’inflammation, tandis que d’autres contribuent à protéger les articulations.
Adapter son régime alimentaire peut améliorer la qualité de vie et réduire les douleurs.

3.1. Aliments pro-inflammatoires et leur rôle dans l’aggravation des douleurs.

Certains aliments, omniprésents dans nos régimes modernes, peuvent accentuer les inflammations et aggraver les symptômes de l’arthrose et de l’arthrite.
Ces aliments pro-inflammatoires déclenchent des mécanismes biologiques qui amplifient les douleurs articulaires et accélèrent la progression des pathologies.

Sucres raffinés : un déclencheur insidieux.

Les sucres raffinés, présents dans les sodas, pâtisseries et bonbons, augmentent rapidement le taux de glucose sanguin. Cette élévation déclenche la production de molécules inflammatoires appelées cytokines.
Une consommation excessive de sucre peut également favoriser une prise de poids, augmentant la pression sur les articulations portantes comme les genoux ou les hanches.

Les sucres raffinés sont également impliqués dans le processus de glycation avancée (AGE).
Ces composés toxiques résultent de l’interaction entre les sucres et les protéines corporelles.
Les AGE favorisent l’inflammation chronique, notamment dans les tissus articulaires.

Graisses saturées et trans : ennemis des articulations.

Les graisses saturées, présentes dans les viandes grasses, le beurre et certains produits laitiers, augmentent les niveaux de cytokines pro-inflammatoires.
Les graisses trans, que l’on retrouve dans les aliments ultra-transformés comme les biscuits industriels et les margarines, aggravent encore davantage l’inflammation.

Ces graisses perturbent également l’équilibre des acides gras dans le corps, réduisant l’effet protecteur des oméga-3.
Cette déséquilibre favorise un environnement inflammatoire propice aux douleurs articulaires.

Aliments ultra-transformés : un cocktail inflammatoire.

Les aliments ultra-transformés contiennent souvent des additifs, conservateurs et arômes artificiels qui perturbent l’équilibre intestinal.
Un microbiote déséquilibré peut contribuer à l’inflammation systémique, exacerbant les douleurs liées à l’arthrose et l’arthrite.

De plus, ces produits sont riches en sel et en sucres cachés.
L’excès de sel peut provoquer une rétention d’eau, accentuant les gonflements articulaires dans l’arthrite inflammatoire.

Mécanismes inflammatoires liés à l’alimentation.

Lorsqu’un individu consomme ces aliments en excès, le corps produit des molécules comme les prostaglandines inflammatoires et le TNF-alpha.
Ces composés activent les voies inflammatoires, endommagent les articulations et intensifient les douleurs.
L’inflammation chronique provoquée par ces aliments peut également perturber le métabolisme global, augmentant le risque de comorbidités comme le diabète ou les maladies cardiovasculaires.

En réduisant la consommation de ces aliments, il est possible de diminuer les processus inflammatoires et de soulager les douleurs articulaires.

3.2. Alimentation anti-inflammatoire : une approche bénéfique pour les articulations.

Adopter une alimentation anti-inflammatoire est une stratégie efficace pour protéger les articulations, réduire l’inflammation et améliorer la qualité de vie.
Cette approche repose sur des aliments riches en nutriments essentiels, antioxydants et composés anti-inflammatoires naturels.

Les oméga-3 : un bouclier contre l’inflammation.

Les oméga-3, présents dans les poissons gras (saumon, maquereau, sardines) et les graines de lin, ont des propriétés anti-inflammatoires puissantes.
Ils inhibent la production de cytokines et de prostaglandines inflammatoires, réduisant les douleurs liées à l’arthrite.

Une consommation régulière d’oméga-3 améliore également la lubrification des articulations et protège le cartilage contre la dégradation.

Les légumes verts et fruits colorés : des alliés riches en antioxydants.

Les légumes verts, comme les épinards, le brocoli et le chou kale, sont riches en vitamine C et en polyphénols.
Ces antioxydants neutralisent les radicaux libres, limitant les dommages oxydatifs dans les articulations.

Les fruits colorés, comme les baies, les cerises et les agrumes, contiennent des flavonoïdes aux propriétés anti-inflammatoires.
Ces composés réduisent l’activité des enzymes responsables de la dégradation du cartilage.

Attention cependant à consommer uniquement des fruits et légumes FRAIS et DE SAISON.

Curcuma et gingembre : des anti-inflammatoires naturels.

Le curcuma, grâce à son composé actif la curcumine, est reconnu pour ses effets anti-inflammatoires puissants.
Il inhibe les voies inflammatoires impliquées dans l’arthrose et l’arthrite.

Le gingembre, quant à lui, réduit les douleurs articulaires en bloquant les prostaglandines inflammatoires.
Ces deux épices peuvent être intégrées dans l’alimentation quotidienne sous forme de tisanes, de plats mijotés ou de smoothies.

Conseils pour intégrer ces aliments dans les menus.

  • Petit-déjeuner : Ajoutez des graines de chia ou de lin dans un yaourt ou un smoothie.
  • Déjeuner : Préparez une salade de légumes verts avec des filets de truite et une vinaigrette à l’huile d’olive.
  • Dîner : Optez pour une soupe au curcuma et légumes ou un plat de quinoa avec des légumes colorés.
  • Snacks : Grignotez des amandes, des noix ou des fruits rouges riches en antioxydants.

Importance de la diversité alimentaire.

Il est essentiel de varier les sources d’aliments anti-inflammatoires pour maximiser leurs bienfaits.
Un régime alimentaire équilibré et riche en aliments naturels offre non seulement une meilleure santé articulaire, mais aussi une amélioration globale du bien-être.

 

 

L’arthrose et l’arthrite, bien que deux pathologies articulaires distinctes, partagent des mécanismes inflammatoires qui affectent la qualité de vie des patients.
En comprenant leurs différences fondamentales et en adoptant une approche proactive, il est possible de mieux gérer ces affections et de réduire leurs impacts au quotidien.

L’alimentation, en particulier, joue un rôle essentiel dans le contrôle de l’inflammation et la préservation de la santé articulaire.
Une alimentation adaptée, associée à une gestion personnalisée des habitudes de vie ( l’épigénétique ), peut faire une différence significative dans le vécu quotidien des personnes touchées par ces maladies.

Les examens médicaux et l’adhésion à un traitement personnalisé, soutenus par des choix alimentaires éclairés, offrent une voie vers une meilleure qualité de vie.
L’adoption d’une alimentation anti-inflammatoire, combinée à une activité physique régulière et à un suivi médical, permet de réduire l’inflammation, de renforcer les articulations et d’améliorer la fonction articulaire.
Enfin, la prévention joue un rôle clé dans la gestion à long terme de l’arthrose et de l’arthrite, en évitant leur aggravation et en favorisant une prise en charge précoce.

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